MÉDIAS

FES –
TIVAL
2024

FESTIVAL BELLASTOCK 2024

12—15 SEPTEMBRE 2024 À L'ÉCLAIR

STOCKOPOLIS – 18ème édition

“Les perspectives d’épuisement pourraient nous amener à reconstituer des réserves et à revaloriser la fonction même du stockage (…) Qu’est-ce qui distingue encore la ville ? C’est qu‘elle rassemble une quantité importante de bâtiments en un même lieu. Un stock d’autant plus précieux que l’urgente réduction de notre empreinte carbone nous amène à réduire drastiquement la construction de nouveaux édifices au profit de la transformation de ceux qui existent déjà.” Paul Landauer (Le stock, nouvel avenir de la ville ? 06/04/23, AOC)

L’ engagement premier de Bellastock : celui de valoriser les lieux et leurs ressources, en s’intéressant à ce que l’architecture produit, transmet et transforme dans nos relations à la matière, à l’environnement et aux autres. Confrontée à la nécessité de réduire les déchets du BTP et de contribuer à l’essor d’une culture architecturale plus durable, la coopérative développe depuis plus de 10 ans une expertise sur le réemploi des matériaux de construction.

L’histoire de Bellastock, c’est une histoire collective, écrite sur le terrain, au sein de projets de recherches, de conception-construction et toujours avec de nombreuses convictions. En particulier, celle que la formation et la sensibilisation restent au cœur du débat sur le réemploi et nos manières d’appréhender l’architecture. Cette histoire s’est incarnée dès le départ, dans un festival manifeste tourné vers l’apprentissage par le faire.

Ce festival c’est un chantier collectif, qui propose à 500 participant·es de concevoir, construire et habiter une ville éphémère à échelle 1:1. C’est aussi un laboratoire d’idées, un espace d’apprentissage, un lieu d’expérimentation et d’échanges entre des publics d’horizons variés : étudiant·es – artisan·es – professionnel·les – chercheur·euses – artistes – habitant·es… En 2024, nous leur donnons rendez-vous du 12 au 15 septembre, sur le site de L’ÉCLAIR à Epinay-sur-Seine, lieu d’exception porté par nos ami·es de Soukmachines.

Cette année, cette ambition s’intitule STOCKOPOLIS, la ville du stock. Le stock pensé dans sa dimension première, celle des chantiers et des matériaux. Une STOCKOPOLIS qui interroge la place de l’humain et les valeurs politiques, philosophiques, écologiques et sociales du réemploi. Une ville qui s’interroge sur un constat : si l’essor du réemploi s’impose, ses pratiques bousculent le secteur de la construction et de l’aménagement en termes d’échelle, de métier, de formation, d’esthétique.

Enfin, ce festival c’est une méthode – concevoir, construire, habiter, présenter puis déconstruire – à éprouver pendant 4 jours ou à découvrir pendant l’ouverture au public le samedi 14 septembre. Et comme l’a toujours défendu Bellastock, la ville éphémère est à la fois un chantier ouvert, lieu d’appropriation, d’apprentissage et d’éducation populaire ; et un lieu de fête avec les passionné·es et les habitant·es, avec des ateliers participatifs et une programmation musicale favorisant les découvertes. On vous dévoile très vite la programmation !!

Ne tardez pas, inscrivez-vous, individuellement ou en équipe d’ici le 15 août (nombre de places limitées!).

 

Viens !

L’inscription pour 4 jours de festival comprend :

— l’encadrement du chantier collectif
— l’outillage et les matériaux nécessaires à la construction
— l’ensemble des repas pendant 4 jours
— un tarif (très) réduit sur les boissons
— 4 jours de programmation culturelle et musicale
— évidemment l’hébergement que vous construirez vous même !

Tarif général : 150 €
Tarif écoles partenaires : 80 €
Événement disponible sur le PASS CULTURE  0€

Liste des écoles partenaires au 13/06* : ENSA Paris Belleville – ENSA Paris Malaquais – ENSA Paris-Est – ENSA Bretagne – ENSAP Lille – ENSA Nancy – ENSA Saint-Etienne – ENSA Marseille-Luminy – ENSA Grenoble – STRATE  – FA+U Université de Mons – ENSA Paris Val de Seine – ENSA Versailles.

*Pour rendre votre établissement partenaire, contactez nous à festival@bellastock.com ou par téléphone !

Visite et ouverture de la ville éphémère le samedi 14 septembre.
Entrée libre et gratuite de midi à minuit.

Vente de billets en ligne

Travail de réflexion préliminaire au festival

(SE) DÉCONSTRUIRE : ce que nous dit le réemploi

Dès 2023, Bellastock et ses sociétaires ont mené un travail de réflexion en s‘appuyant notamment sur des entretiens menés avec des spécialistes et non-spécialistes du réemploi aux profils variés* : chercheur·es, enseignant·es, artisan·es, étudiant·es, architectes et expert·es en économie circulaire.

Ces réflexions se sont poursuivies lors d’une journée d’étude organisée le 30 mai. Elle nous as permis de nous retrouver lors de deux temps : 

Les ateliers : de 14h à 18h à l’ENSA Paris Belleville 
La conférence : de 19h30 à 21h30 au Pavillon de l’Arsenal

LES ATELIERS

Cette réflexion collective a mis en évidence des thématiques porteuses que nous avons proposé d’aborder le temps d’un après-midi d’ateliers de réflexion, en réunissant étudiant·es, enseignant·es, et professionnel·les de l’architecture, du paysage, de l’urbanisme et de l’économie circulaire appliquée à la construction. Ils ont eu pour vocation de générer une réflexion autour de trois thématiques, pour dégager des pistes concrètes de travail prospectif :

Atelier n°1 – LA CULTURE ARCHITECTURALE
Le réemploi suggère d’imaginer une évolution des “fondamentaux” de l’architecture au regard des enjeux climatiques et sociaux. Cela questionne autant le rôle des architectes et des usager·es, que l’objet architectural et son processus de conception et de construction.

Atelier n°2 – LA FORMATION 
La notion de réemploi questionne en profondeur notre manière d’approcher le projet (d’architecture, de paysage, d’urbanisme, d’aménagement), et suppose de l’apprendre et de l’enseigner autrement en changeant de paradigme(s).

Atelier n°3 – LE TRAVAIL 
Travailler avec le réemploi met en évidence la nécessité de valoriser le travail humain pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux, qu’il relève de l’inventivité ou du travail manuel.

Ces réflexions ont été restituées le soir même en introduction de la conférence pour que les invités puissent réagir et échanger avec le public sur ces sujets.

LA CONFÉRENCE

Pour clôture cette journée d’échanges et continuer de nourrir nos réflexions, Bellastock a proposé d’investir le Pavillon de l’Arsenal le temps d’une table-ronde qui a réuni :

Cette conférence a été enregistrée et sera bientôt disponible sur notre chaîne soundcloud. 

 

* Elise Giordano (Atelier Aïno, SCOP d’architecture), Michaël Ghyoot (Rotor, ASBL belge spécialisée dans le réemploi et l’économie circulaire), Maïlys Marseille (étudiante à l’ENSA Paris-Belleville, mémoire « La dimension humaine, sociale et sociétale du réemploi »), Mathias Rollot (Architecte DE, Docteur en architecture et HDR en Théories et pratiques de l’architecture, Maître de conférences TPCAU à l’ENSA Grenoble), Lorine Gratadour (Tailleuse de pierre en formation avec les Compagnons du Devoir et du tour de France), Kévin Demierre (Baubüro / Entreprise d’architecture spécialisée dans le réemploi, membre de la coopérative Insitu qui englobe Baubüro, Denkstadt, Circular et Unterdessen) et Safa Ben Khedher (Architecte, doctorante, ENSA Paris Val-de-Seine, CRH-LAVUE, UMR CNRS).

Partenaires du festival

INFORMATIONS PRATIQUES

Du 12 au 15 septembre 2024
Ouverture au grand public le samedi toute la journée.
Restauration et buvette sur place.

RÉSEAUX SOCIAUX

FESTIVAL

Manifeste

Le festival BELLASTOCK, en explorant les divers champs de la construction et du design, propose la fabrication collective d’une ville éphémère autour d’une thématique spécifique chaque année. La ville éphémère est devenue petit à petit un laboratoire grandeur réelle sur des thématiques contemporaines liées au devenir de l’espace métropolitain. Parmi elles : le processus collectif du projet, les cycles de la matière, l’innovation des mises en oeuvre, la fabrique collective de la ville, l’occupation temporaire d’espaces déqualifiés et/ou en mutation.

INFRA
STRUC
TURES

Les infrastructures de vie collective (cuisines, douches, lieux de spectacle, etc.) et les réseaux de logistique urbaine sont installés en amont du festival, apportant aux participants l’environnement adéquat à la construction de leurs propres structures. Imaginées avec des étudiants et des spécialistes lors de tables rondes et de workshops, les infrastructures
ont vocation à perdurer afin d’être réutilisées sur d’autres projets ou événements.

PÉDA
GOGIE

Lors de cet événement les participants, essentiellement des étudiants du secteur architectural et artistique, vivent quelques jours sur un site dédié à la formation libre, propice à l’expression totale de leur créativité. Ce moment de confrontation à la construction grandeur réelle est unique au cours de leurs études.
La création des structures éphémères débute lors d’une première phase de conception cadrée par un dossier d’inscription. Lors du festival, les participants sont alors confrontés à la matière et aux réalités de la construction. Il s’agit d’un temps d’expérimentation autour des techniques de mise en oeuvre et d’assemblage, durant lequel les projets sont retravaillés et réadaptés par rapport à leur conception initiale.
Pour les bénévoles qui prennent part à l’organisation, le festival permet

SITE

Le festival prend place sur un site choisi, différent d’une année à l’autre. Il peut s’agir d’une friche abandonnée, vouée à se transformer ou à disparaître. Le festival offre l’opportunité d’expertiser ce territoire.
On l’arpente, on y teste des usages, des fonctions, et on en tire des conclusions. Des idées émergent et servent de support à de la prospective.


MAR
CHE

Le festival se veut manifeste d’une perspective de développement durable, en créant des systèmes le rendant économe en énergies et en réduisant son impact environnemental. Il est aussi l’occasion d’explorer les cycles de la matière et du projet et d’expérimenter leurs mises en oeuvre. Lors de la préparation du festival des recherches et des tests constructifs sont menés sur les matériaux proposés aux participants ou utilisées lors de la construction des infrastructures. Depuis 2013, L’ensemble des repas assurés pendant le festival est pris en charge par l’association Disco Soupe qui cuisine à partir de rebus de l’industrie alimentaire.

Flash back